La Confrérie des Moines Volants, Metin Arditi

confrerie

 

J’ai été plutôt surprise par La Confrérie des Moines Volants de Metin Arditi. Le titre ne m’inspirait pas, et j’avais un peu peur du choix de l’auteur de faire durer l’intrigue sur trois générations successives. C’est souvent dangereux. Mais au final, j’ai lu ce roman en quelques heures à peine, happée par l’histoire et par l’aura des personnages.

En 1937, en Union Soviétique, alors que les exactions contre les églises et les religieux font rage en Russie, un groupe de rescapés de différents monastères trouvent refuge en forêt et se cachent de l’inquisition. Tous les jours, ils voient de nouvelles églises brûler, entendent parler de confrères massacrés et sont témoins de la destruction des trésors des églises. Au bout de quelques mois, l’un d’entre eux a une idée. Ils vont préserver leur Saint patrimoine et  mettre en lieu sûr les œuvres sur lesquelles ils parviennent à mettre les mains.

Plusieurs décennies plus tard, nous suivons les pas du descendant de ce moine et partons sur les traces des trésors enfouis dans la forêt Russe.

L’histoire est simple et rafraîchissante, elle nous fait voyager. Le livre est sans prétention, il se limite au cadre d’une famille et développe seulement ce qui a besoin de l’être. Les personnages sont faciles à apprécier, et on se prend de sympathie rapidement pour eux.

J’ai préféré la première partie du roman, j’ai l’impression que l’auteur a eu plus de plaisir à se projeter dans l’histoire russe qu’à dépeindre nos contemporains. Mais même si ce roman ne restera pas éternellement dans ma mémoire, j’ai apprécié le découvrir et le transmettrai sans doute à mes proches.

♥♥♥●● – 3/5

Chez nous, l’icône n’est pas un ornement, comme chez les chrétiens de Rome. Elle est au cœur de notre foi. C’est devant nos icônes que nous déposons nos fardeaux. Elles nous tiennent unis, nous autres Russes de toutes les couleurs que nous sommes…

L’icône rappelle que l’homme est fils de l’Univers autant qu’il est fils de Dieu. Qu’il est esprit et qu’il est corps. Qu’ainsi chaque corps est aussi esprit, prêt à s’élever jusqu’à Dieu.

Tagué , ,

Laisser un commentaire